CHAPITRE 4 - Kholat Syakhl

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1 janv.

Mes souvenirs sont très embrouillés. Je ne saurais dire où ils commencent, car, parfois, j’ai l’impression d’avoir vécu un nombre vertigineux d’années, tandis qu’à d’autres moments l’instant présent me paraît n’être guère plus qu’un point isolé dans un infini gris et informe.[citation 1]

26 fév.

Nous sommes arrivés peu de temps avant le groupe de secours envoyé par l'institut. Nous n'avons pas tardé à trouver le campement, à moitié recouvert par la neige. Mais nous n'avons retrouvé que quatre corps sur les neuf membres de l'expédition.

Y. A. K., homme, 23 ans, hypothermie
Y. N. D., homme, 21 ans, hypothermie
I. A. D., homme, 23 ans, hypothermie
R. V. S., homme, 23 ans, hypothermie

La tente était gravement endommagée, déchirée depuis l'intérieur. Le matériel et les effets personnels des disparus étaient encore sur place. Les chaussures étaient également présentes.
Neuf ensembles d'empreintes de pas s'éloignaient du camp en direction d'un bois situé en contrebas vers le nord-est. Les traces ne ressemblaient pas à celles d'un groupe d'individus en pleine fuite.
À l'orée de la forêt, les restes d'un feu gisaient sous un pin avec deux corps allongés l'un à côté de l'autre : Y. N. D. et Y. A. K. Absence de chaussures. Sous-vêtements uniquement. Coloration brune de la peau. Traces de brûlures sur les mains. Branches cassées dans l'arbre le plus proche jusqu'à une hauteur de 16 pieds, et fragments de peau humaine sur le tronc.
Les deux autres corps étaient ensevelis sous la neige entre le camp et le bois. I. A. D. à 980 pieds de la tente. R. V. S. à 2070 pieds. Même coloration de la peau.

Aucun signe d'une avalanche qui aurait pu les précipiter à l'extérieur. Une tempête de neige aurait alors pu contribuer à recouvrir la tente et les traces de pas.
Aucun signe de lutte visible. Par ailleurs, tous étaient réputés pour avoir de bons rapports les uns avec les autres. Il n'y a pas de raison de penser qu'une dispute ou qu'une bagarre ait pu avoir lieu.
Aucunes autres traces visibles que celles des membres de l'expédition. Cela invalide l'hypothèse d'une bête sauvage ou d'une attaque des indigènes qui vivent dans la région.

Je n'ai rien trouvé de ce que je pensais découvrir ici.

Illustration : Carte annotée des environs[référence 1][référence 2]

27 fév.

Il y avait une tribu Mansi dans les environs. Les traces de leur séjour sont encore visibles un peu plus au nord.

2 mars

Les décès ont été estimés autour du 1er ou du 2 février.

Les éléments ne collent pas. Pourquoi auraient-ils quitté la tente en la déchirant alors que les traces de pas ne montrent aucun signe de panique ? Quel événement peut forcer des randonneurs aguerris à s'aventurer, hypothétiquement en pleine tempête à des températures situées entre -25 et -40 °F, sans le moindre vêtement chaud ?
Pourquoi être partis pour ce périple à cette période de l'année, rendant le parcours encore plus dangereux qu'il ne l'était déjà ? Est-ce que l'institut joue un rôle caché dans tout ça ?

L'expédition provenait de Vizhai et se dirigeait en direction du Gora Otorten. Les natifs Mansi vivaient dans ces parages jusqu'aux dernières nouvelles. Était-ce là le but de ce périple ? Il n'y a aucun point d'intérêt dans cette région située à plus de 30 miles de la plus proche forme de civilisation.

Les russes me considèrent d'un mauvais œil lorsque je demande à consulter certains documents. Je suis tout de même parvenu à étudier subrepticement la dernière photographie prise par l'un des appareils de l'équipée. L'image est illisible, mais semble dénoter d'une ultime volonté de tenter de capturer quelque chose en pleine obscurité. Difficile d'en déduire plus.
Le procureur de Sverdlovsk, venu spécialement pour les autopsies après l'ouverture d'une enquête officielle, a passé trois jours dans la morgue. Cela est beaucoup plus suspect.

6 mars

Le corps de Z. A. K. a été retrouvé dans la journée d'hier. À 1570 pieds de la tente en direction de la lisière du bois. Femme, 22 ans, hypothermie comme les autres. Même coloration marron de la peau.

10 mars

L'armée et la militsiya ont débarqué et interdit tout accès à une large zone autour du lieu de l'incident.
Et j'ai pu voir passer une note concernant un relevé de seuils importants de particules radioactives sur les environs du campement et les effets des défunts.
Les informations sont de plus en plus confuses et verrouillées par les autorités.

Je les vois m'observer de loin et parler doucement en regardant dans ma direction. Je ne me mélange pas à eux. Qui sait ce qu'ils me cachent...

5 mai

Les quatre corps restants ont enfin été retrouvés hier, sous 13 pieds de neige plus loin dans la forêt.

A. S. K., homme, 24 ans, hypothermie
L. A. D., femme, 20 ans, hémorragie interne due à un traumatisme thoracique
A. A. Z., homme, 38 ans, traumatisme thoracique
N. V. T.-B., homme, 23 ans, fracture crânienne

(Carte complétée avec ces nouveaux éléments)

Aucunes lésions apparentes. Et les fractures internes constatées sont telles qu'elles ne peuvent pas avoir été causées par des êtres humains.
Le visage de L. A. D. présentait le plus de traumatismes externes, comme si son visage avait été en partie dévoré. Il manquait les yeux, la langue et une partie des lèvres. Le tissu facial était endommagé et un fragment de crâne était manquant. Elle avait près de dix côtes brisées.
Le visage de A. A. Z. était méconnaissable et les yeux également absents de leurs orbites. Cinq côtes cassées.

21 mai

Un juge a été dépêché de Moscou pour clore l'affaire. Les documents ont été classifiés.

Un profil avait toutefois retenu mon attention. Celui de A. A. Z., mieux connu par le nom S. A. Z. J'ai du mal à me persuader que ce militaire décoré de la dernière guerre, de loin le plus âgé du groupe, n'était pas un profil atypique au milieu de ces étudiants sensiblement du même âge.

J'ai réussi à découvrir d'anciennes photographies de A. A. Z. mais impossible de vérifier que le corps mutilé retrouvé sur les contreforts du Kholat Syakhl correspond bien à la même personne.

Les moyens à ma disposition ne sont plus les mêmes, les portes se ferment sur moi les unes après les autres. Et mes capacités ne sont plus ce qu'elles étaient. Mes mains tremblent à certains instants, et je ne suis plus capable de me bercer avec l'illusion que le froid ambiant en est la seule cause.

Je dois tout de même partir vers le nord à la recherche de cette tribu Mansi. Je suis convaincu qu'eux seuls pourront jeter un nouvel éclairage sur ce qui a pu se passer cette nuit-là.

7 sept.

Voilà déjà plusieurs mois que nous rencontrons les communautés Mansi avec mon interprète, lui-même un sang mêlé. Mais impossible jusqu'à présent de retrouver la tribu nomade qui vivait près du Gora Otorten. Elle semble s'être volatilisée.

Illustration : Totem Mansi[référence 3]

Totem Mansi

À chaque fois ces mots reviennent lorsque nous évoquons le but de notre recherche : « šōš »[note 1] et « šaĺ »[note 2], qui m'ont été traduits grossièrement par « marcheur » et « givre ». Mais le terme avec lequel ils finissent toujours par nous chasser avec effroi, ne trouve en revanche pas d'équivalent auprès de mon traducteur. Il semble tiré d'une langue beaucoup plus ancienne :

itä-ačka[note 3][note 4]

Il s'agirait d'un esprit primordial à l'apparence grossièrement humanoïde, issu des légendes locales, et parcourant les forêts en chevauchant les vents lorsque le blizzard hivernal ramène le froid et que la famine menace.
Je n'ai pu m'empêcher de faire un rapprochement immédiat avec le Wendigo, ou Wìdjigò dans son équivalent algonquin. Cette créature surnaturelle maléfique hantant le folklore des premières nations qui peuplaient le Canada.
Cet Ita-acka, comme Wìdjigò, serait également capable de s'entourer d'esprits inférieurs, les « Menks », des cannibales semblables à des humains, ni vivants, ni vraiment morts, que l'on retrouverait gelés ou à moitié enterrés dans la toundra lorsque le démon se lasse de leur compagnie.

Il m'aura fallu plusieurs semaines pour que je finisse par me résoudre à accepter cette supposition. Mais je sais maintenant depuis longtemps quelles horreurs hantent sans relâche les coulisses de la vie, dans l'espace comme dans le temps, et quelles entités blasphématoires venues des astres immémoriaux souillent nos cieux ou rêvent au fond des océans. Je ne peux plus me permettre d'ignorer les évidences.[citation 2]

Était-ce cela que l'expédition de I. A. D. recherchait ?

J'étais heureux que la plupart des gens dotés d’une grande intelligence se rient des mystères les plus impénétrables ; car, si les esprits supérieurs venaient jamais à se trouver au contact des secrets préservés par des cultes anciens et modestes, les anomalies qui en résulteraient auraient vite fait non seulement de provoquer la ruine du monde, mais aussi de menacer l’intégrité de l’univers.[citation 3]

10 sept.

Nous avons repris nos errances et cela continue à amenuiser mes forces.
Mon interprète (quel est son nom d'ailleurs) aura au moins eu l'opportunité d'évoquer plus longuement les pans de la culture orale sibérienne qui lui ont été transmise.
Selon ses dires, les "Menks" surviennent généralement au nombre de sept, possédés par leur dieu qui les protège de la mort. Il est dit aussi que le regard des Menks ne peut se poser sur le sol, offrant ainsi, aux Princes-Héros des légendes, l'opportunité de les vaincre.

Quant à l'Ita-acka, s'il s'agit de la même engeance que le Wendigo, alors seul le feu pourrait être capable de faire fondre son cœur de glace.

Date inconnue

Je ne sais même plus quel jour nous sommes...

Par un hasard fortuit, nous sommes tombés (barré) hier (barré) aujourdhui) sur un marquage Mansi qui a laissé mon guide et traducteur dubitatif.

Illustration : Marques Mansi[référence 4]

Nous avons décidé, faute de mieux, de suivre cette piste vers le nord, en direction des forêts vierges de Komi.

Illustration : Silhouette montagneuse avec constellations[référence 5][secret 1]

Date inconnue

La piste est difficile à suivre. Le temps se dégrade jour après jour, la visibilité est réduite par les chutes de neige. Nous avons fait fausse route de nombreuses fois et avons dû rebrousser chemin à de multiples reprises.

Je ne suis même plus certain du but que je cherche à atteindre. Tout ce que j'ai accompli jusqu'ici n'a-t-il pas été vain et voué à l'échec ?

Date inconnue

Nous avons passé un col enneigé — contraints par ce blizzard interminable qui nous forçait à trouver un abri — par-delà lequel nous avons découvert, à l'orée d'une forêt pétrifiée, les restes de plusieurs rennes, visiblement sacrifiés. Une marque de sang coagulé s'étalait sur les restes d'un tronc écorcé.

Ils ne doivent pas être loin. Enfin.

Illustration : Symbole d'Ithaqua[secret 2]

Date inconnue

Ce sang mêlé m'implore de faire demi-tour, mais je sais bien qu'il est aussi égaré que je suis épuisé. Ses peurs superstitieuses commencent à réduire l'utilité que je pouvais jusqu'à présent lui accorder. Et les cauchemars qui l'ont envahi et qui troublent mes maigres heures de repos, le rende de plus en plus irascible et incohérent avec lui-même.

Je n'ai pas de plan, aucunes certitudes quant à ce que je m'apprête à rencontrer. Je me dois pourtant de persévérer, sans quoi cette errance n'aura servi à rien.

Date inconnue

Je ne sais quelle folie m'a poussé à venir jusqu'ici.
Les Mansi sont pacifiques. Cette tribu d'êtres dégénérés, aux fronts bas et aux sourcils prégnants, ne sont pas de cette espèce !
Ils nous ont traqué pendant je ne sais combien de jours à travers les plaines glacées de ces montagnes isolées de tout. Je crois que (barré) nous disp je dispose d'un peu de répit.

J'aurais finalement mis un terme à la coopération avec ce guide qui, en proie aux délires de la folie, nous mettait tous deux en danger.

L'ironie est grande, (barré) nos mes provisions déjà maigres sont désormais perdues, et si je n'avais pas été bercé par toutes ces fables cannibales pendant ces longs mois, je suis certain que je ne m'appesantirai même pas à considérer ce corps en apparence endormi.
Mieux vaut mourir que succomber à cette barbarie. Je crois qu'après tout ce chemin, mon périple va devoir s'arrêter là, inachevé. La mort pour compagnon, la plume pour témoin, comme il en a toujours été. Le sommeil que j'ai toujours tant redouté me semble maintenant une alternative alléchante, pour peu qu'on m'accorde enfin qu'il ne soit plus jamais interrompu. Puisse-t-il venir avant que les wendigowak ne retrouvent ma piste.

Date inconnue

Je crois que j'étais allongé dans la neige, toujours dans l'attente d'une libération qui tardait à s'imposer malgré un brouillard givrant plongeant le monde réel dans les limbes.
Ils sont peut-être passés sans me voir sous la croûte de gel qui avait fini par recouvrir ma carcasse.
Peut-être étais-je mort ?

Je ne ressens même plus le froid environnant, mais je le devine hanter la moindre parcelle de mon corps, jusqu'au creux de mes os.
Ma fatigue est abyssale.
Je n'ai guère que l'écriture pour tromper l'ennui et la peur.
Le ciel s'obscurcit pour une ultime tempête.

Date inconnue

Illustration : Ecriture mal contrôlée et formes imprécises

Les lumières
dans le ciel

30 mars

J'ai fui. C’est l’habitude qui m’épargna de sombrer dans la folie car tout s'est imprimé dans mon cerveau avec une netteté morbide.[citation 4]
Je ne sais où j'ai pu tirer ces ultimes forces pour quitter ces reliefs sauvages et maudits. Mais j'ai fui. De nouveau traqué par les abominations dégénérées qui l'accompagnaient et le vénéraient, sur des miles et des miles, sentant leur pestilentielle odeur de charogne dans mon dos quand le vent gelé changeait de direction.

C'est d'un souffle surgit droit de l'enfer, tombant du ciel avec la fureur d'un ouragan, hurlant comme mille âmes damnées, dont je fus témoin cette nuit-là. Et c'est de ce maelström qu'il a émergé. Ita-acka ! Auréolé de lueurs prismatiques.
Cette silhouette squelettique dominant les montagnes ; les os, poussant contre sa peau desséchée ; et ces yeux, repoussés au plus profond de leurs orbites ![citation 5] Mais c'est dans mes cauchemars déjà nombreux, que vient désormais résonner ce hurlement révoltant, semblable à nul autre.

Mes mains brûlées me font encore souffrir. Sans doute était-ce le seul moyen d'assurer ma survie. Le reste est obscur et monstrueux.[citation 6] Je préfère enfouir ces bribes de mémoire au plus profond de mon âme.

J'ai donc fui, à travers mers et océans. Par-delà les continents. Et pourtant, l'impression persiste de les sentir, encore aujourd'hui que j'ai retrouvé la civilisation, derrière moi, toujours plus près. Eux en plus des autres.

Je ne parviens pas à me résoudre à chercher l'oubli et la sécurité dans cette balle de revolver, qui, seule, me permettrait de rester hors d'atteinte de l’innommable.[citation 7]

Notes et références

Notes

  1. Langage Mansi – Uralic etymology
    Proto: *čančV ~ *čačV
    English meaning: to walk, step, go
    Mansi (Vogul): šōš- (TJ), šoš- (KU), šuš- (P), sūs- (So.) 'waten'
  2. Langage Mansi – Uralic etymology
    Proto: *śuδ́a
    English meaning: frost
    Mansi (Vogul): šaĺ (TJ KU P), soĺ (So.) 'Reif (gefrorener Tau)'
  3. Langage Mansi – Uralic etymology
    Proto: *itä
    English meaning: to appear; become visible
    Khanty (Ostyak): et- (V DN O) 'сплавиться (рыба) (V); sichtbar werden (Mond) (V); sich erheben, wachsen (DN); aufstehen, zum Vorschein kommen, aufgehen (Sonne) (O)' ?
  4. Langage Mansi – Uralic etymology
    Proto: *ačka
    English meaning: white
    Khanty (Ostyak): aš (DN), ȧš (C) 'weißer Ton, Lehm; Kreide'

Citations

  1. « Mes souvenirs sont très embrouillés. Je ne saurais dire où ils commencent, car, parfois, j’ai l’impression d’avoir vécu un nombre vertigineux d’années, tandis qu’à d’autres moments l’instant présent me paraît n’être guère plus qu’un point isolé dans un infini gris et informe. » – H. P. Lovecraft, Le Livre
  2. « [...] maintenant que je sais quelles horreurs hantent sans relâche les coulisses de la vie, dans l'espace comme dans le temps, et quelles entités blasphématoires venues des astres immémoriaux rêvent au fond des océans, idolâtrées par une secte de cauchemar prête à tout pour les relâcher sur le monde à la faveur du prochain séisme qui fera émerger leur monstrueuse cité de pierre à la surface. » – H. P. Lovecraft, L'Appel de Cthulhu
  3. « [...] il était heureux que la plupart des gens dotés d’une grande intelligence se rient des mystères les plus impénétrables ; car, pensait-il, si les esprits supérieurs venaient jamais à se trouver au contact des secrets préservés par des cultes anciens et modestes, les anomalies qui en résulteraient auraient vite fait non seulement de provoquer la ruine du monde, mais aussi de menacer l’intégrité de l’univers. » – H. P. Lovecraft, L'Horreur de Red Hook
  4. « Le tout s’imprima dans mon cerveau avec une netteté morbide, et une lumière d’une vivacité que ne pouvaient expliquer la luminescence des champignons et les rayons des réverbères. » – H. P. Lovecraft, La Maison maudite
  5. « Le Wendigo était émacié à un point extrême, sa peau desséchée tirée et tendue sur ses os. Avec ses os poussant contre sa peau, elle-même de la couleur des cendres grises de la mort, et ses yeux repoussés au plus profond de leurs orbites, le Wendigo ressemblait à un squelette récemment déterré de sa tombe. Ses lèvres, étaient en lambeaux [...] souillé de sang et de souffrance et de suppurations de la chair, le Wendigo dégageait une odeur étrange et inquiétante de dégradation et de décomposition, de mort et de corruption. » – Basil H. Johnston, The Manitous
  6. « Le reste est obscur et monstrueux. » – H. P. Lovecraft, La Maison maudite
  7. « À présent que les aboiements de ce monstre mort et squelettique se rapprochent, que j’entends les vrombissements et battements furtifs de ses ailes membraneuses, je vais chercher dans la balle de mon revolver l’oubli qui, seul, me permettra de rester hors d’atteinte de l’innommable. » – H. P. Lovecraft, Le Molosse

Références

Secrets

  1. Position, date et heure correspondant aux constellations observées : (approx.) N 63° 52' 51.80" E 59° 10' 42.10" – 1er octobre 1959 22:13 UTC+02:00
  2. Symbole d'Ithaqua – Les Créatures du Mythe, Cthulhu, p. 50

Annexes

Articles connexes

Liens externes